- quichenotte
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• av. 1890; dans le parler saintongeais 1869; l'angl. kiss not « ne (m')embrasse pas » est une étym. controversée♦ Région. Dans l'Ouest (Vendée, Saintonge), Coiffe en forme de demi-cylindre horizontal.⇒QUICHENOTTE, KICHENOTTE, subst. fém.Région. (Ouest, notamment littoral charentais et vendéen). Coiffe paysanne de travail, aplatie sur le dessus de la tête, ornée vers l'arrière d'un repli légèrement ondulé et qui retombe en un large pan protégeant les côtés du visage et la nuque. Sous la quichenotte de toile qui me l'avait d'abord cachée, je reconnus mon ancienne maîtresse (THARAUD, Maîtr. serv., 1911, p. 298). Aujourd'hui, les îles sont restées fidèles à la kichenotte. Elle est la seule coiffe qu'on est encore sûr de rencontrer tous les jours dans nos régions, mais on la trouve aussi à Marans (M.-Cl. MONCHAUX, Coiffes d'Aunis et de Saintonge, La Rochelle, éd. Mélusine, 1975, p. 29).Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. Av. 1890 [1858] (Citation d'un vieux cahier de la sœur de l'auteur ds P. LOTI, Le Roman d'un enfant, 85-86 ds RÉZ. Ouest 1984). Terme de la région nantaise, de Vendée et de Charente-Maritime (v. FEW t. 18, p. 77b) considéré, à la suite de JONAIN 1869, comme une altér. de l'angl. kiss not « n'embrassez pas » empl. p. plaisant. pour désigner une coiffe protégeant le visage. Alors que DAUZAT Ling. fr. 1946, p. 157 y voit un dér., pour désigner la coiffure des faneuses, du type cuchon <
« tas de foin » répandu dans le Centre et le Midi, RÉZ., loc. cit. le rapproche du lim. de même sens
à rattacher au lat. capsa « boîte, coffre » (v. FEW t. 2, p. 213b).
quichenotte [kiʃnɔt] n. f.ÉTYM. XXe; dans le parler saintongeais, 1869; l'angl. kiss not « ne (m') embrasse pas », de to kiss, est une étymologie très controversée.❖♦ Régional (Vendée et Charente-Maritime). Coiffe en forme de demi-cylindre horizontal. || « Dans les villages, qui ont pour nom Petit-Cul-de-Sac ou Lorient, les vieilles femmes portent encore la “quichenotte”, la coiffe en percale tuyautée » (l'Express, 10 févr. 1979, p. 153).
Encyclopédie Universelle. 2012.